BTP et plan de relance : ces marchés publics et privés qui vont verdir nos villes
Le constat est sans appel. La transition écologique et énergétique est impérative à l’échelle de l’Etat mais également des entreprises privées. La neutralité carbone prévue pour 2050 implique non seulement de se projeter vers l’avenir pour penser plus durable mais également de s’intéresser au passé et agir sur ce que nous pouvons panser.
Le BTP est un acteur de premier plan dans cette transition avec autant de contraintes qui vont modifier les pratiques de construction que d’opportunités pour ceux qui sauront prendre le train en marche.
Comment penser la réhabilitation des bâtiments et des villes pour plus de durabilité ? Quelles sont les impacts sur les constructions actuelles ? Quel est l’avenir du BTP dans la ville de demain ?
Notre dossier spécial vous propose une immersion au cœur de ces thématiques.
- Panser les bâtiments du passé pour penser la ville de demain – l’explosion des appels d’offres de rénovation
1.1 les marchés de rénovation énergétique des bâtiments d’antan
1.2 les marchés de rénovation de friches au service de la redensification des centres villes - Comment faire pour limiter notre impact environnemental et préserver nos ressources grâce aux marchés du BTP
2.1 – La RT 2012 laisse place à la RE 2020 et ses nouvelles directives environnementales
2.2 la crise sanitaire accélère le changement des habitudes de consommation et des marchés de l’immobilier - Le futur : Anticipons dès aujourd’hui l’arrivée des marchés des bâtiments de demain
3.1 La Smart city, l’augmentation des appels d’offres de la ville connectée
3.2 La réimplantation de la nature en ville – l’augmentation des marchés verts
3.3 Les innovations d’avenir contre l’augmentation des périodes caniculaires
1. Pansez les bâtiments du passé pour penser la ville de demain – l’explosion des appels d’offres de rénovation
1.1. les marchés de rénovation énergétique des bâtiments d’antan
Aujourd’hui nous sommes en mesure d’évaluer nos échecs du passé comme les anciens bâtiments qui sont devenus de véritables passoires énergétiques.
Pour des raisons budgétaires, matérielles ou encore de temps, certains bâtiments construits des décennies plus tôt sont devenus énergivores et polluants principalement à cause de leur mauvaise isolation.
Ce parc immobilier vieillissant et qui vieillit mal représente en véritable enjeux qui a été mise en avant par le plan de relance à travers plusieurs enveloppes budgétaires :
- Rénovation thermique des bâtiments publics – 4 milliards d’euros
- Rénovation énergétique et réhabilitation lourde des logements sociaux – 500 millions d’euros
- Rénovation énergétique de TPE/PME – 200 millions d’euros
- Rénovation énergétique des logements privés – 2 milliards d’euros
En outre, les logements sociaux vont faire l’objet de réfection lourde. Le plan de relance incite les bailleurs sociaux à rénover leur parc immobilier avec des procédés novateurs comme l’Energiesprong . Initialement utilisée pour la rénovation énergétique des maisons individuelles, l’Energisprong a su tirer son épingle du jeu dans la course à la rénovation grâce à un process facilement adaptable aux grands bâtiments : l’isolation par l’extérieur par des panneaux isolants produits en chaîne grâce à leur standardisation.
Le gouvernement et les institutions publiques doivent également faire figure d’exemples grâce à l’enveloppe de 4 milliards d’euros à destination de la rénovation thermique des bâtiments de collectivités locales, via les préfets :
- Bâtiments publics d’État
- Enseignement supérieur et de recherches
Ces financements devraient permettre la rénovation d’environ 15 millions de m² sur les 100 millions de m² qui possède l’État.
Ces financements devraient permettre la rénovation d’environ 15 millions de m² sur les 100 millions de m² qui possède l’État.
Les entreprises ne sont pas en reste puisque de la TPE à la Grande entreprise, toutes seront également concernées par les rénovations énergétiques à destination des professionnels, subventionnées par le plan de relance du gouvernement.
En France aujourd’hui, 96% des entreprises sont des TPE, en proposant des aides à ces entreprises allant de 1 à 250 salariés, qui peuvent être réticentes à investir dans des rénovations coûteuses, le gouvernement souhaite les encourager et les soutenir dans cette démarche.
1.2. Les marchés de rénovation de friches au service de la redensification des centres villes
Le plan de relance cherche également à réinvestir et redynamiser les centres villes (notamment à travers « Action cœur de villes » ) qui ont été désertés lorsque s’est installé en France la mode des zones commerciales et des centres commerciaux regroupés en périphéries des villes.
De fait, de nombreux locaux ont été désertés et sont devenus des friches qu’aujourd’hui il est temps de rénover et de réinvestir.
Les mœurs et les tendances ayant changé, les Françaises et les Français retournent davantage auprès des artisans locaux souhaitent désormais se réimplanter dans les centres villes. Pour faciliter l’accès à ces espaces, le plan de relance prévoit une enveloppe conséquente à la réhabilitation de ces friches, réhabilitation bien entendue axée sur le développement durable, la transition écologique et la transition énergétique :
- Densification et renouvellement urbain : fonds de recyclage de friches et du foncier artificialisé : 300 millions d’euros
- Densification et renouvellement urbain : aide à la densification : 350 millions d’euros
- Rénovation des commerces de centre-ville : 150 millions d’euros
- Plan de relance de la banque des territoires (construction de logement social, foncières pour les petits commerces) : 3 milliards d’euros
Ainsi c’est tout le parc immobilier Français qui va pouvoir faire peau neuve de manière généralisée et ces bâtiments qui étaient émetteurs de gaz à effet de serre de par leur vétusté et de leur mauvaise isolation, vont pouvoir augmenter leur classe énergétique tout en voyant les factures d’électricité diminuer.
2. Comment faire pour limiter notre impact environnemental et préserver nos ressources grâce aux marchés du BTP
2.1. La RT 2012 laisse place à la RE 2020 et ses nouvelles directives environnementales
Un ensemble de dispositifs en application conditionnent d’ores et déjà la construction de bâtiments neufs, tous secteurs confondus (particulier, habitat collectif, logements sociaux, bâtiments d’État).
Depuis 1976 la France met en place des RT (réglementations thermiques) ayant pour but de limiter la production de bâtiments très énergivores et polluants. Ces réglementations sont revues tous les 2 à 6 ans pour toujours plus diminuer les seuils de production de gaz à effet de serre tout en intégrant des matériaux innovants qui font leur apparition au cours des années.
La RT 2012 fût la dernièrement réglementation thermique mise en place en France puisque l’Europe vise désormais la neutralité carbone pour 2050. Aujourd’hui il ne s’agit plus de limiter notre consommation d’énergies fossiles mais de l’arrêter et de la remplacer par des énergies renouvelables. De ce fait depuis 2020 est en cours d’élaboration la RE 2020 (réglementation environnementale).
La RT 2012 obligeait les habitations neuves à consommer au maximum 50kWh/m² et par an.
Ces valeurs changent en fonction des régions et de l’altitude à laquelle l’habitation se situe et les habitations en dessous de ce seuil sont considérés comme des bâtiments basse consommation.
En outre la RT 2012 s’occupait principalement de l’isolation thermique des futurs bâtiments ainsi que quelques usages tels que :
- Le chauffage
- La production d’eau chaude
- L’éclairage
- Les auxiliaires
La RE 2020 (qui entrera en vigueur le 1er janvier 2022) a pour ambition de laisser apparaître non plus des bâtiments « basse consommation » mais des bâtiments « à énergie positive ».
En effet leur dépense énergétique ne devra pas excéder 0kWh/m² et par an, l’usage des énergies renouvelables sera systématique et la RE 2020 prendra davantage de critères en compte :
- La création du confort d’été : le bâtiment doit pouvoir rester frais même en périodes caniculaires
- Prise en compte de l’empreinte environnementale, de la construction à la fin de vie du bâtiment
- Prise en compte des appareils ménagers en utilisation dans le futur bâtiment
- Prise en compte de l’empreinte carbone des matériaux, quelques exemples :
► Isolation – fin de la laine de verre et de la laine de roche qui seront remplacés par du chanvre, de la cellulose, du liège ou de la fibre de bois
► Le carrelage trop énergivore à la production et à la pose, sera remplacé par du parquet massif ou du jonc de mer
Tant de nouveaux dispositifs permettant de ne pas seulement limiter notre impact environnemental, mais de généraliser les chantiers zéro carbone puisque l’impact du bâtiment est estimé de la construction à la fin de vie du bâtiment, en passant par le cycle de vie et les usages au quotidien de ce dernier.
France relance ainsi que la RE 2020 vont dans la même direction : la réduction de l’empreinte environnementale et l’objectif zéro carbone.
Le plan de relance du gouvernement a dédié toute une enveloppe pour soutenir le développement d’innovations, notamment de matériaux biosourcés :
► Une enveloppe de 3.4 milliards d’euros est prévue par le PIA4 entre 2021 et 2023 à destination de l’innovation pour la transition énergétique.
Ainsi davantage de matériaux à faible impact vont voir le jour sur les prochaines années (on voit déjà l’apparition de matériaux innovants comme le ciment bas carbone utilisant le recyclage de déchets de chantier pour produire de la matière première, nécessaire à la construction) et les rénovations de bâtiments existants qui feront le choix d’utiliser des matériaux biosourcés et/ou biotechnologiques seront valorisés par des aides financières issues du plan de relance.
2.2. La crise sanitaire accélère le changement des habitudes de consommation et des marchés de l’immobilier
La crise sanitaire rencontrée en 2020 a déjà un impact aujourd’hui et est vecteur de changements notamment sur la construction de bâtiments et surtout ceux destinés à accueillir des bureaux.
En effet, avec la généralisation du télétravail, un mode de travail hybride s’est développé (quelques jours en présentiel et quelques jours en distanciel chaque semaine, voire pour certains : 100% de distanciel), ce qui a des conséquences sur la fréquentation et la nécessité de posséder des locaux pour certaines entreprises.
De nombreux professionnels ont décidés de rendre leurs locaux et de migrer vers des Open-Space partagés, des bâtiments qui ont pu modifier leur offre et moduler leurs agencements pour créer des espaces de coworking.
Tout l’enjeu désormais dans les marchés de construction consiste à anticiper dès la phase de conception d’un bâtiment, les divers usages auxquels il pourrait servir et permettre de moduler facilement dans le temps son agencement pour répondre au besoin dès que ce dernier se fait ressentir.
Ainsi un bâtiment pourra passer de bureaux, à des locaux commerciaux, pour terminer en logements.
En effet l’architecture réversible, bien qu’encore minoritaire aujourd’hui, séduit de plus en plus de par :
- Le recyclage de bâtiments limitant l’impact environnemental de création de nouveaux bâtiments
- L’adaptation des bâtiments aux besoins, croissant de logements face à la pénurie
- La possibilité de lutte contre l’obsolescence urbaine
Comme vous pouvez le constater, un grand nombre de réglementations, d’innovations et de changements de mœurs sont déjà initiés, tous se complètent et vont dans la même direction : la transition énergétique.
Mais des concepts émergeants viendront au fur et à mesure renforcer toutes ces démarches pour atteindre la ville zéro carbone, la ville de demain.
3. Le futur : anticipons dès aujourd’hui l’arrivée des marchés de construction de demain
3.1. La Smart City, l’augmentation des marchés publics de la ville connectée
Grâce aux innovations d’aujourd’hui, nous sommes déjà en mesure d’anticiper ce que sera la ville de demain, une Smart City dotée de concepts connectés et en capacité de réduire la production, la consommation et donc l’impact environnemental et financier au quotidien.
La Smart city englobe divers concepts et notamment l’IOT (Internet of things ou « internet des objets ») qui va se développer à travers tous les éléments du quotidien :
- Bâtiments
- Mobilier urbain
- Fournisseur d’énergie (électricité)
- Parking
- Environnement
- Sécurité et surveillance
- Véhicules
- VRD (Voirie et réseaux divers)
- Gestion des déchets
- Etc
Les impératifs écologiques et environnementaux ayant aujourd’hui une place fondamentale dans la construction et notre vie quotidienne est prise en compte dans la ville du futur (qui commence déjà à s’implanter petit à petit) grâce à l’installation de capteurs dans tous les objets qui nous entourent.
Mais à quoi serviront ces capteurs :
C’est notamment le schéma que tendent à adopter :
- Les futurs bâtiments
► Les bâtiments intelligents : Dans le Smart Building nous pouvons retrouver plusieurs concepts : maîtrise énergétique, facility management, workplace management.
Le Smart building consiste à interconnecter plusieurs services et équipements d’un bâtiment (lumières, portiques, chauffages, climatisation, capteurs, ascenseurs) et de permettre une interopérabilité.
Cette dernière permet la collecte et l’analyse des fonctionnements et usages du bâtiment dans le but d’optimiser ces derniers en temps réel.
► Les bâtiments pensants : Le thinking Building va bien au-delà du bâtiment communiquant (Smart building). La différence avec ce dernier est que dans le Thinking Building, les capteurs et les données collectées sont transmises à un building manager ainsi qu’une IA (Intelligence Artificielle) qui sera en mesure d’appliquer seule, des scénarios répondant à une demande ou solutionnant un problème détecté grâce aux capteurs dont le bâtiment est truffé.
Le bâtiment sera en quelque sorte, indépendant et aura la capacité de collecter, de stocker, d’analyser des données et de prendre une décision en toute autonomie pour chaque situation. Bien entendu, le building manager aura la charge de s’assurer que l’IA répond convenablement à chaque situation et pourra intervenir à tout instant en cas de prise d’événement complexe. - Les réseaux fournisseurs d’énergie
► Le Smart Grid est l’alimentation à flux tendu des fournisseurs d’énergie. En installant chez les particuliers et professionnels, des compteurs intelligents capables de relever les habitudes de consommation de ces derniers, le fournisseur sera en mesure d’adapter son offre à la demande. Ainsi, nous ne produirons et consommerons que ce qui est essentiel et feront des énergies d’énergies, financières et la planète n’aura pas à fournir au-delà de nos besoins.
À noter : dans la ville du futur, les fournisseurs d’électricité n’utiliseront que des énergies renouvelables pour atteindre l’objectif européen « Zéro carbone en 2050 » et ne plus consommer d’énergies fossiles.
Ces services et ces infrastructures connectées constituent l’avenir de la ville d’aujourd’hui. Étendue à l’entièreté d’une ville, la Smart city permettra des économies d’énergies, des économies financières et surtout : un grand pas vers la transition écologique et la préservation des ressources de la planète.
Si vous souhaitez en savoir plus sur la Smart City, téléchargez notre livre blanc ci-dessous :
Mais la ville de demain n’est pas seulement liée aux avancements technologiques.
3.2. La réimplantation de la nature en ville – l’augmentation des marchés de construction verts
En effet après la bétonisation et la goudronisation des sols pour permette aux villes de s’implanter et s’étendre (70 à 90% des sols en villes sont imperméabilisées), il est devenu urgent de réinsérer la nature en ville.
Les plantes et arbres permettant l’absorption de carbone à raison de 30kg de CO2 par an et par arbre, avec la hausse de la pollution de l’air notamment dans les grandes métropoles, une des solutions les plus positives est donc la réinsertion de verdure en ville.
Mais la plantation n’a pas qu’un effet sur les émissions et l’absorption de carbone, elle a également un impact positif sur la fraîcheur dans les rues et dans les bâtiments. Dû à l’aménagement des villes et des matériaux de construction comme les bitumes qui pavent nos rues, la température lors d’épisodes caniculaires, les températures en centres-villes peuvent atteindre jusqu’à 12°C en plus que l’air en périphérie.
En réimplantant des arbres et de la végétation, cela permettra de lutter contre les températures rencontrées en ville en plein été grâce à deux raisons :
- L’ombrage créé dans les rues
- Le fait qu’ils rejettent dans l’atmosphère l’eau retenue dans le sol ce qui permet de rafraîchir l’environnement
La végétalisation urbaine : le projet de Nantes
En 2019 Nantes dévoile son prochain projet : la végétalisation et le réaménagement de deux parkings atteignant les 8ha et des quais de la Loire sur 4km pour atteindre en 2025.
Ainsi l’hyper centre sera soulagé de ses voitures et ses embouteillages, l’accès piétons et vélo seront favorisés et facilités avec l’installation de nombreuses infrastructures : piscine flottantes, aires de jeux, espace pique-nique, jardins, belvédères, etc
Pour rendre les villes moins suffocantes lors de la saison estivale, la végétalisation des rues pourra également s’étendre aux bâtiments.
Avec l’arrivée de la RE 2020 obligeant les bâtiments neufs ou rénovés à répondre aux critères « confort d’été », les façades ainsi que les toitures pourront être végétalisées et ainsi les bâtiments pourront bénéficier jusqu’à 20°C de moins par rapport à une façade nue.
Les bâtiments n’auraient plus besoin de faire appel à des climatiseurs pour garder le frais et cela pourra entraîner des économies de près de 25% d’énergie.
D’après l’ADEME, couvrir de verdure 6% des toits d’une ville comme Toronto, ferait chuter le thermomètre de 1 à 2 degrés en centre-ville.
3.3. Les innovations d’avenir contre l’augmentation des périodes caniculaires
De nouvelles innovations voient également le jour pour permettre aux citoyens de circuler dans des conditions agréables mêmes lors de périodes caniculaires : la peinture pour route et pour toitures.
Il a été prouvé que la peinture blanche qui recouvre les toitures, permet de réduire la température de ces dernières et ainsi de préserver l’intérieur et ses occupants, de la chaleur extérieure.
Depuis 2005 en Californie, il a été rendu obligatoire que des couvertures réfléchissantes soient installées sur les centres commerciaux et les à partir de 2009 pour les bâtiments résidentiels. Les couvertures représentant un certain coût, l’option de la peinture blanche permet également une réduction de la température.
À Los Angeles, certaines routes ont été repeintes en blanc et le constat est sans appel : cette couleur renvoie plus efficacement les rayons du soleil (40% contre 10% pour le bitume) et de ce fait à heure et température extérieure égale, deux routes dont une non peinte affichaient 6° d’écart (36°C pour une route peinte et 42° pour une route non-peinte, à 10h30, et 2° en moins dans l’air ambiant).
Une expérience similaire a été faite à New-York et il avait été constaté qu’après la peinte des toitures en blanc, la demande énergétique des bâtiments avait été réduite de 30%.
Les tests ayant été concluant à Los Angeles, il ne reste plus qu’à démocratiser ce concept, voire à le développer davantage pour permettre aux villes de rester au frais notamment avec l’augmentation des périodes caniculaires chaque année.
Exemple de projet : une expérience (éphémère) similaire a eu lieu dans le 13e arrondissement de Paris où les rues ont été peintes en blanc pour lutter contre les chaleurs extrêmes et les façades en vert (pour le design). Il s’avère que les habitants ont effectivement ressenti une fraîcheur en pénétrant dans cette zone.
La ville de demain est encore pleine de surprises et d’innovations qu’il nous tarde de découvrir et d’appliquer.
Et si vous détectiez ces nouveaux marchés dès maintenant ?
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